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SECURITE ROUTIERE CYCLOMOTEURS & SCOOTERS
Si nous regardons les chiffres des accidents survenus entre 1990 et 2000, nous constatons une diminution de 61 pour cent du nombre de morts.
Forte baisse du nombre de tués
Si nous regardons les chiffres des accidents survenus entre 1990 et 2000, nous constatons une diminution de 61 pour cent du nombre de morts. Cette évolution favorable est due principalement au renforcement de la sécurité active. Nous pensons par exemple à l’utilisation généralisée des freins à disques. Le développement de l’ABS et d’autres systèmes de frreinage avancés a donné lieu à d’immenses progrès.
Les améliorations apportées aux systèmes à ressorts, aux suspensions et aux pneumatiques contribuent également à renforcer la sécurité des motos.
Motards dans le trafic : attention
Le motocycliste reste cependant vulnérable et FEBIAC souhaite le rappeler en permanence. Les automobilistes doivent prendre conscience de la présence des motos dans la circulation. Dans nombre d’accidents, le motard n’est en effet pas responsable. Du fait des problèmes croissants de mobilité, le nombre de motocyclistes navetteurs augmente lui aussi.
Des vêtements de couleur voyante font que l'on voit mieux le motard. Dans 70% des accidents dans lesquels une moto est percutée par une voiture, l’automobiliste déclare ne pas avoir vu le motard ou pas à temps.
Sur ce site, vous trouverez aussi le 'Code de conduite dans les files pour les motocyclistes et automobilistes', qui donne des conseils pour une meilleure compréhension mutuelle et une sécurité routière accrue.
Formation permanente à la conduite
Nous demeurons partisan d’une formation à la conduite 'permanente' pour les motards, mais également pour tous les autres usagers de la route. Personne n’est un conducteur parfait. Nous pensons non seulement à un rafraîchissement des connaissances des règles de circulation, mais aussi à un entraînement actif à la conduite défensive. Une formation continue de ce type ne peut être axée uniquement sur une meilleure maîtrise du véhicule. Tout aussi important est d’être capable d’évaluer correctement les risques du trafic quotidien. La formation ne peut donc pas se borner à des exercices sur terrain fermé. L’importance de la conduite défensive et prévoyante doit également être soulignée au niveau de la formation de base préparatoire à l’examen pour l’obtention du permis de conduire.
Dès le plus jeune âge
L’on ne saurait être assez jeune pour se familiariser avec le trafic quotidien. C’est la raison pour laquelle nous proposons de ramener à 14 ans l’âge d’accès à la conduite de cyclomoteurs de classe A. Le jeune est obligé de suivre une formation qui garantit que les connaissances de base pratiques pour conduire un deux-roues motorisé de manière sûre ont été apprises. Bonne technique visuelle, évaluation correcte de la distance de freinage, maîtrise totale du véhicule, interaction avec les autres usagers de la route, etc. Si la maîtrise de ces aptitudes de base se voit récompensée par un permis de conduire adéquat, nous ne voyons aucune objections à ce que des jeunes roulent à cyclomoteur dès l’âge de 14 ans. Mieux encore, nous y voyons un tremplin idéal pour la conduite ultérieure d’une moto de petite cylindrée (125cc) à partir de 16 ans, une disposition qui est actuellement déjà en vigueur dans la plupart des pays de l’Union européenne et qui sera vraisemblablement généralisée.
Port obligatoire du casque pour la classe A
Quiconque conduit un cyclomoteur de classe A devra prochainement (vraisemblablement à partir du 1 janvier 2002) obligatoirement porter un casque. C’est en tout cas l’objectif de l’AR que la Ministre de la Mobilité Isabelle Durant est en train de préparer. Durant veut, en imposant cette obligation, faire diminuer le nombre d’accidents avec ce type de cyclomoteurs légers. En effet, le casque offre à ces cyclomotoristes une sécurité plus grande en cas d’accident. Ce qui n’empêche qu’une formation convenable demeure d’une importance primordiale.