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LE MARCHE DE LA MOTO EN 2004 (JUILLET 2005)
Après une brusque chute du nombre de motos neuves en 1999 et 2000, les chiffres des immatriculations regrimpent progressivement depuis ces 3 dernières années. Fin 2004, le compteur est resté bloqué sur 25.055 motos neuves. Soit 12,7% de mieux qu’en 2003.
La croissance se maintient
La Belgique ressent moins l’impact des fluctuations économiques
que par exemple l’Allemagne, où les chiffres ont dégringolé
de quelque 27% en 2004. Après une croissance constante s’étalant
sur une période de 10 ans, l’on enregistre à présent
un léger fléchissement pour les motos d’occasion. Alors
que les chiffres de 2003 culminaient encore à 61.516 immatriculations,
le nombre de motos d’occasion immatriculées en 2004 s’établit
à 59.959; soit un recul de 2,5%.
Dans le segment des cyclomoteurs et scooters équipés d’un
moteur 50cc, nous constatons ces dernières années une baisse permanente.
En 2004, les chiffres des livraisons au commerce spécialisé ont
reculé d’environ 15% pour ainsi dégringoler jusqu’à
environ 17.500 unités. Les cyclomoteurs à vitesses réalisent
un meilleur score: + 4,3%.
Types de motos
Une comparaison entre les années 2003 et 2004 nous apprend que ce sont
surtout les trails qui ont gagné en popularité (+29,7%). Du fait
que ces motos sont un peu plus hautes sur pattes, il est également possible
de les utiliser sur des chemins non asphaltés. A noter, la hausse de
23% pour les scooters jusqu’à 125cc. Ceci indique une augmentation
du nombre de gens qui choisissent un scooter comme moyen de transport alternatif
afin d’éviter les files dans les navettes quotidiennes. A Anvers,
avec les importants travaux routiers sur le Ring, l’on a vendu en 2004
presque trois fois plus de scooters que l’année précédente.
L’enthousiasme pour les naked bikes s’est accru (+16,3%), celui
pour les customs faiblit (-13,7%).
Homme-femme
En 2004, l’on a immatriculé 11,5% de motos de plus que l’année
d’avant au nom d’une femme; chez les hommes, la hausse s’est
élevée à 7,9%. Plus nombreuses sont les femmes qui peu à peu
optent pour un deux-roues motorisé, surtout pour les naked bikes (32%)
et les scooters jusqu’à 125cc (19%).
Permis de conduire
La popularité de la moto peut aussi se mesurer au nombre de permis
de conduire. En 2003, le nombre de motards ayant obtenu un permis de conduire
a été de cinq fois supérieur à celui des années
précédentes. Pourtant, cette augmentation ne peut pas totalement
être attribuée à un plus grand intérêt pour
la conduite à moto. Un facteur complémentaire est l’introduction
de l’examen de conduite obligatoire en 1989. La jeune génération,
qui a obtenu son permis de conduire voiture après 1989, est obligée
de passer un examen pratique et théorique pour la moto. La forte hausse
du nombre de permis de conduire pourrait signifier que l’instauration
de l’examen obligatoire ne constitue pas un écueil à la
conduite d’une moto.
Le pourcentage de réussite à l’examen moto est très
élevé. En 2003, 81% des candidats à l’examen moto
ont réussi, alors que pour le permis de conduire B 55,7% seulement des
candidats automobilistes ont été évalués positivement.
Le haut pourcentage de réussite est dû en partie à la forte
motivation des candidats de réussir mais cela signifie aussi qu’ils
bénéficient d’une bonne formation.
Les données ci-dessous montrent que le marché de la moto en Belgique
se porte très bien. Le marché continue à prester à un
niveau très élevé, le public moto s’élargit,
principalement du fait du nombre croissant de dames qui commencent à rouler
à moto et de la diversité de l’offre qui augmente. En outre,
il semble que l’instauration d’un examen de conduite pratique et
théorique obligatoire ne constitue pas un frein à la popularité.
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