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LE MARCHE DES VOITURES NEUVES EN 2004 (JUILLET 2005)

Le redressement économique entamé mi-2003 s'est confirmé au cours de l'année 2004. La croissance économique a été principalement poussée par une demande intérieure (+3,2%) et une(+2,2%) consommation privée en augmentation.

Parallèlement à cela, les investissements des entreprises ont également crû de manière significative (+3,5%) (1).La confiance des consommateurs ainsi que celle des entreprises s'étaient quant à elles fortement rétablies par rapport à l'année 2003.

2004: une excellente année

Durant les 6 premiers mois de l'année 2004, le marché des voitures neuves a incontestablement tiré profit de la reprise économique. Rien d'étonnant puisque peu de secteurs sont autant influencés par le baromètre économique et la confiance des consommateurs que celui de la vente de véhicules neufs. Outre ce facteur, le succès du Salon de l'Auto de janvier 2004 a trouvé sa concrétisation dans les chiffres du premier semestre.

Les derniers mois de l'année écoulée ont confirmé 2004 comme étant une excellente année automobile en ce qui concerne le volume des immatriculations. Le recul du marché automobile au cours du second semestre que FEBIAC avait prédit, s’est en effet manifesté au cours des mois de septembre et octobre. La baisse est restée cependant plus limitée que prévu, tant en importance qu’en durée.

Les tendances

  • La part des voitures neuves équipées d'un moteur diesel s'établit à 70%, un niveau record jamais atteint en Belgique et le plus élevé d'Europe après l'Autriche.
  • Les berlines cèdent encore du terrain puisqu'elle ne représentent "plus que" 58,9% du marché total contre 65% en 2002 (85% en 1995) au profit des "multi-purpose cars" (break, monovolumes, 4x4 et combis).
  • La baisse de la part des "petites familiales" -19,1% (qui occupaient près de 29,7% du marché en 1995 et 22% en 2000), se poursuit au profit des véhicules modulables et polyvalents type breaks et monovolumes.
  • Une forte progression des "monovolumes moyens", dont la part s'est encore accrue de quelques 2% en 2004.
  • Les cabrios, roadsters et combis continuent à progresser, dénotant l'engouement pour des types de véhicules "différents" et plus ludiques.
  • Une augmentation des immatriculations de voitures d'occasion moins prononcée que celle des voitures neuves: +2,3%.
  • Une part de voitures neuves immatriculées au nom de sociétés qui s'élève à 45,5% du total des immatriculations, en légère baisse rapport à 2004.

Les prévisions 2005

Pour ce qui est des perspectives économiques, la composition de la croissance économique devrait être plus équilibrée en 2004 et 2005, grâce notamment à la hausse de l'emploi et des investissements. L'amélioration de l'emploi contribuera de manière prépondérante à l'augmentation du pouvoir d'achat des ménages en 2005. Ainsi, la consommation privée devrait augmenter à un rythme stable de 2,2% en 2005, comparable à celui de 2003, mais cette progression résulterait principalement de l'accélération du pouvoir d'achat, le taux d'épargne se stabilisant à 14,2% du revenu. La reprise des investissements des entreprises devrait s'accélérer en raison principalement de la progression continue de la demande, d'une part, et de la rentabilité, d'autre part.

Les prévisions d'immatriculations de voitures neuves pour 2005 s'établissent autour de 470.000 unités.

(1) Source: BNB

Télécharger le dossier complet "Le marché des voitures neuves en 2004" au format PDF

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